samedi 13 septembre 2014

Bloody luggages !


C’est un véritable casse-tête que de devoir faire tenir 1 an de vie dans une valise (103 litres pour être précis), même si c’est très encombrant vu de l’extérieur c’est fou le nombre de choses qui ne rentre pas dedans… Alors s’il faut aussi prendre en compte le poids des bagages, ça commence à faire lourd !

Bref la nuit était presque trop courte pour choisir les affaires que nous laisserions à Balma et celles qui auraient le privilège de nous suivre à l’autre bout du monde (des chaussettes ça ne peut pas être aussi lourd que ça, si ??). Je vous épargne le Tétris® géant : les bottes nous accompagnent malgré leurs 3,5 kilos (ça doit correspondre à un bon paquet de tee-shirts et un sacré chapeau de cow-boy) et le djembé reste à la maison.

Cependant la soute de notre A320 est loin d’être acquise car British Airways veille : devant l’incompréhension inhumaine de sa représentante nous devons séparer nos deux valises en 4 bagages de moins de 23 kilos qui ne seront plus que de pauvres numéros perdus sur les 20.000 kilomètres et plus qui nous séparent de Sydney. C’est pourquoi, pour rendre l’histoire plus compréhensible, je vous propose d’appeler Bernard et Philibert la valise marron et le sac à dos de Baptiste, Sonia et Claudette joueront respectivement les rôles de la valise noire et du sac à dos d’Eléa, quant à André et Yvette, qui restèrent avec nous tout le temps, ils n’ont qu’un rôle secondaire et vous pouvez d’ors et déjà les oublier.

Bernard, a été le premier à nous rejoindre : il nous attendait sagement à l’aéroport le vendredi matin (heure locale UTC+10) à notre arrivée, fier de ne pas avoir failli à son devoir (qui somme toute ne dépendait pas vraiment de lui). Devant notre inquiétude, un bagagiste a bien voulu nous diriger tous les 3 vers une queue d’une cinquantaine de personnes : environ 200 bagages (sans doute mal aiguillés) étaient restés à Dubaï sans accord de leurs propriétaires.

Sans nouvelles de Philibert, Sonia et Claudette, nous avons rejoint l’auberge de jeunesse où ces derniers devaient arriver aussi vite que possible. Seule Sonia arriva le samedi soir, un peu secouée par le voyage mais heureuse de retrouver Eléa. Le dimanche, n’y tenant plus nous sommes allés à l’aéroport où, à force de Can you repeat please ? (Pouvez-vous avoir l’obligeance de m’expliquer tout ça plus lentement s’il vous plait car je suis français et fatigué ?) nous avons pu comprendre que Claudette était bien là, et que Philibert devrait s’y trouver aussi mais que l’aéroport l’avaient sans doute à nouveau perdu.

Cela fait maintenant dix jours que nous avons perdu Philibert et nous espérons pouvoir le récupérer dans quelques jours mais dans le cas contraire nous avons prévu de distribuer ce tract :


Cheeeeers

E&B

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